
Conservation de la nature
En dehors des zones naturelles déjà conservées (par les Etats, institutions ou acteurs privés), qui disposent de financements, Nature Conserv'Action opère dans des zones menacées par la destruction de la biodiversité. Notre action vise à soutenir et contribuer au travail des communautés locales pour gérer et conserver les écosystèmes dont elles dépendent pour leur vie quotidienne.
Quelles sont les menaces qui pèsent sur la biodiversité ?
La COP16 sur la biodiversité a permis d’établir un état des lieux des dangers qui pèsent sur la biodiversité en quelques chiffres clefs :​
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Environ 75 % de la surface terrestre a été dégradée de manière significative par l'humanité. Parmi les conséquences de cette dégradation : perte d'habitat pour les animaux sauvages, terres agricoles de moins en moins fetiles, risque de zoonoses (voire pandémies mondiales), menaces sur l'eau potable... Avec tout de même une bonne nouvelle : les bienfaits de la restauration sont dix fois plus élevés que son coût !
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Sur 8 millions d'espèces animales et végétales sur la planète Terre, un million sont menacées d'extinction. Soit bien plus que le nombre d’espèces recensées sur la liste rouge de l’IUCN…
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Les 5 facteurs d’extinction de la biodiversité sont désormais connus : la destruction des habitats, la surexploitation des ressources, les changements climatiques, la pollution et les espèces envahissantes.
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La dégradation de la biodiversité n’est pas sans conséquences sur l’économie, puisque d’après le cabinet PwC, plus de la moitié du produit intérieur brut mondial, dépend "fortement ou modérément" de la nature et de ses services.
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Source : Geo magazine, COP16: ces chiffres alarmants sur l'état de la biodiversité dans le monde, 28/10/2024
Les ressources naturelles, rendues de plus en plus rares par la dégradation de la biodiversité
Les dérèglements environnementaux représentent une menace pour les populations partout dans le monde, car nous sommes dépendants des ressources de la biodiversité dans notre vie quotidienne. Notre accès à l’eau douce, aux ressources de la pêche pour nous nourrir, à des terres fertiles pour cultiver, aux plantes pour nous soigner, est ainsi conditionné à la santé des écosystèmes.
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Nature Conserv’Action a constaté ces dépendances sur le terrain : par exemple au Pérou, où la forêt amazonienne qui entoure le bassin du lac Sauce permet de filtrer et retenir une ressource en eau douce pour des milliers d’habitants de lé région de San martin ; ou à Taïwan, où les communautés Tsou d’Alishan utilisent pour leurs cérémonies traditionnelles des plantes qui se raréfient à cause du changement climatique.​
Qu'est-ce que la conservation ?
Une fois les causes de la dégradation de la biodiversité identifiées vient le temps de l’action ! La conservation de la nature désigne l’ensemble des actions visant à protéger, gérer et restaurer les écosystèmes naturels et les espèces qui y vivent. Parmi les zones de conservation reconnues, on compte par exemple les parcs nationaux, les sites Natura 2000, les Zones Clés pour la Biodiversité (KBA), les aires de protection marine…
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La raison d’être de Nature Conserv’Action est d’agir au plus près des besoins, dans des zones non soutenues par des subventions publiques, pour accompagner les communautés locales dans la conservation. Au Pérou, nous agissons dans une zone en cours de reconnaissance d’AMCEZ (pour « Autres Mesures de Conservation Efficaces par Zones », terme apparu pour la première fois à Nagoya lors de la Conférence de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) de 2010). En côte d’Ivoire, nos actions visent à renforcer le statut de Réserve Naturelle Volontaire du Domaine de la rêverie.
Communautés locales et recherche scientifique, deux parties prenantes essentielles
Les peuples autochtones ou communautés locales ont une connaissance très fine de la biodiversité car elle est au cœur de leur vie quotidienne mais aussi des savoir-faire ancestraux et rituels traditionnels. Elles sont par ailleurs conscientes de la nécessité de la préserver et effectuent la conservation sans recevoir de rémunération.
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Mais les initiatives de conservation locales se heurtent à certaines limites lorsqu'elles ne sont pas soutenues par la recherche. Connecter les connaissances traditionnelles avec le savoir scientifique et la recherche académique constitue une opportunité clef d’échanges mutuels et d’amélioration de la conservation de la biodiversité. La création de ces ponts avec la science permet en outre la mise en valeur de ces zones peu reconnues et peu soutenues financièrement.
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La science représente ainsi un outil pour informer la conservation et un de favoriser l'implication communautaire. ​​
La méthode participative, au coeur de nos actions
La raison d'être de Nature Conserv'Action est de souligner l'importance des communautés locales dans le travail de conservation, c'est pourquoi elle utilise un ensemble de méthodes participatives dans son travail : inventaires, cartographies, recherche, co-conception des plans de conservation, etc.
A titre d'exemple, nous effectuons au Pérou des inventaires participatifs avec les communautés locales, via l'application iNaturalist. Nous les formons à l'utilisation de cette application qui ne nécessite pas de connexion Internet et permet de recenser le type et le nombre d'espèces aperçus lors de sorties sur le terrain ou dans le quotidien des communautés.
Notre objectif par ces actions est d'accroître l'autonomie des habitants dans la conservation, en effectuant un état des lieux puis en mettant en place des démarches de conservation lorsque nécessaires.

La collaboration avec différents acteurs et à toutes les échelles
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Pour être efficace, la conservation doit être planifiée à l'échelle du territoire et inclure des acteurs locaux variés tels que les ONG, autorités régionales, gouvernements, parc nationaux, écoles, universités.
Nature Conserv'Action travaille depuis sa création à faire travailler ensemble ces acteurs divers aux enjeux et problématiques différentes vers une démarche de conservation bénéfique pourr la nature et les communautés.​​​
Quelques résultats de nos actions
(1) une liste d'écosytèmes clefs avec photos (ex forets guineenees relictuelles en cote divoire, foret de nuages en amazonie andine, garrigues mediteranneenes etc) et (2) une liste d'espece avec statuts IUCN qui font lobjet d'actions specifiques dans nos projets ; et une liste de zones de conservation appuyees (XX concessions au perou, communes en France, avec surfaces ou nombre de membres associations qqchose dans le genre_




